Découvrez pourquoi il faut faire son stock de conserves rapidement !

Le prix des produits alimentaires dans les supermarchés n'a pas cessé d'augmenter et l'on parle même d'une "marche rouge". Et la crise affecte la production de conserves

Dans les supermarchés, les produits ne cessent d’augmenter, tout comme le coût de la vie. Et, pour l’instant, aucune baisse de prix n’est prévue ! De plus, dans ce contexte de crise, le secteur des conserves alimentaires est en grand danger.

La hausse des prix en supermarché n’est pas prête de s’arrêter !

Rien ne va s’arrêter ! La hausse des prix des supermarchés n’est pas prête de s’arrêter !

L’inflation a légèrement ralenti en décembre, atteignant 5,9%, selon l’Insee, contre 6,2% en novembre. Mais ce n’était qu’un mirage !

Selon le journaliste Olivier Dauvers, spécialisé dans le secteur de la distribution, les Français doivent s’attendre à une hausse historique des prix dans les supermarchés à partir de mars 2023.

Pour mémoire, la hausse des prix dans le secteur alimentaire est déjà proche de 13%.

boites conserves

Nous aurons un mois de mars rouge. Les négociations commerciales entre industriels et distributeurs doivent se terminer le 28 février.

Les nouveaux prix seront donc répercutés en mars. Et ils seront répercutés très rapidement car les industriels attendent cela, explique Olivier Dauvers.

Et Michel-Edouard Leclerc l’entend de la même oreille que le journaliste ! D’ailleurs, en novembre 2022, le PDG des centres E.Leclerc (supermarchés), visionnaire, parlait déjà d’un tsunami d’inflation.

Dominique Schelcher, le PDG de Système U (supermarché), invité de RTL le vendredi 13 janvier, confiait s’attendre à une hausse des prix à deux chiffres en 2023.

Les prix vont continuer à augmenter à partir du 1er mars

En effet, par exemple, les pâtes vont augmenter de 11%, les huiles de 15% et les conserves de 18% à partir du 1er mars 2023. Une boîte de conserve de petits poids à 3,50 euros passera donc à 4,13 euros.

La hausse des prix des conserves se poursuivra à partir du 1er mars. Mais ce ne sera pas soudain le 1er mars, ce sera progressif.

Ce sera en mars, avril, mai. Et je pense qu’il y aura cette tendance tout au long du premier semestre 2023″, a déclaré Dominique Schelcher.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Johanna Le Mau (@jolemau)

Le passage à la caisse des supermarchés risque donc d’être très douloureux dès le début du mois de mars.

Les industriels ont demandé une augmentation comprise entre 10 et 25%, comme l’a indiqué début décembre Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution. Voire jusqu’à 40%, selon Olivier Dauvers.

Les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs n’ont jamais été aussi tendues !

Les conserves en danger

Selon Julien Couaillier, délégué général de l’Uppia (le collectif d’information de l’industrie des conserves), 99,7 % des Français consommeront des conserves en 2022.

Acheter des conserves en supermarché est une habitude alimentaire bien ancrée en France.

Malheureusement, avec l’augmentation du coût de l’énergie, qui se répercute sur les coûts de production de l’industrie agroalimentaire ainsi que sur le coût de l’emballage, le contenant est parfois plus cher que le contenu.

En effet, la flambée des prix des produits énergétiques et des matières premières a un impact sur les coûts de production des aliments, mais aussi sur ceux des emballages.

Du plastique à l’acier pour les pots… Du verre pour les bocaux au bois pour les palettes de transport…

Et du papier pour les étiquettes des produits qui affectent diverses chaînes d’approvisionnement…

De l’emballage du lait aux bouteilles d’huile, des jus et purées aux pots émaillés pour les légumineuses.

Une chose est sûre, les conserves sont en danger !

Le prix du gaz et de l’électricité nécessaires à leur préparation est passé de 4 millions à 40 millions d’euros…

Donc, dans ce contexte, le risque de poursuivre la production des usines n’a jamais été aussi élevé.

S’organiser pour l’arrivée de la Marche rouge

Ainsi, pour limiter les dégâts financiers, le groupe alimentaire Cofigeo, propriétaire des marques Zapetti, William Saurin, Garbit et Raynal & Roquelaure, a dû arrêter momentanément la production dans la moitié de ses 8 usines en France.

Ces fermetures représentent environ 80% de leur production. Inévitablement, le prix des produits encore disponibles s’est envolé !

conserves

Selon Marmiton, pour limiter les effets de ces hausses, et éviter la désertion des boîtes de conserve au supermarché, la solution est de les stocker le plus tôt possible.

Si nous voyons encore nos conserves préférées à des prix abordables dans les rayons, cela pourrait bientôt ne plus être le cas.

Mieux vaut avoir prévu le coup si cette crise persiste et en vue de l’arrivée du mois de mars rouge, conseille Marmiton.