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Indemnisation de familles par Buitoni : un tournant dans l’affaire des pizzas contaminées !
Buitoni compense des familles touchées par des pizzas contaminées
C’est un nouveau chapitre dans l’affaire qui implique de nombreuses familles et Nestlé. Avant toute mise en examen ou procès de ce titan agro-alimentaire, un accord a été trouvé entre les deux parties.
Une indemnisation importante en perspective
C’est à la suite d’accusations portées par ces familles que Nestlé a dû faire face à ces indemnisations. Les familles affirmaient que la société avait mis sur le marché des pizzas contaminées par la bactérie E.Coli, ayant causé la mort et l’hospitalisation de plusieurs personnes. Suite à ce scandale, l’usine de production située à Caudry, dans le Nord de la France, a dû fermer définitivement ses portes.
Un témoignage d’une mère de famille rapporté par nos confrères du Parisien laisse transparaître un sentiment d’abandon de la part de la justice. Cette indemnisation, acceptée par 63 victimes, dont 45 enfants et adolescents, devrait permettre une compensation financière significative.
De nouvelles plaintes déposées
L’avocate des familles plaignantes, Nathalie Goutaland, a annoncé que deux nouvelles plaintes seraient déposées le 10 février 2023 dans le cadre de cette affaire. Ces plaintes proviennent de deux familles de la Vienne et de l’Hérault, dont les filles de 7 ans et 1 an sont tombées malades après avoir consommé des pizzas Buitoni.
Accusations sérieuses contre Nestlé
Les plaintes seront déposées au pôle santé du parquet de Paris pour « mise en danger de la vie d’autrui par faute d’imprudence, de négligence, ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement » et « tromperie aggravée ». Ces accusations sont portées contre le groupe Nestlé, propriétaire de la marque Buitoni, ainsi que contre le site de production de Caudry, où les pizzas étaient fabriquées.
Les deux familles estiment qu’elles ont été trompées sur la qualité et la sécurité des produits, causant des préjudices à leur santé. L’une des deux fillettes a souffert d’une atteinte aux reins nécessitant une hospitalisation, tandis que l’autre a été touchée par une forte gastro-entérite.
Rappel des faits et fermeture de l’usine
Pour rappel, l’affaire a commencé en mars 2022. Nestlé avait rappelé ses pizzas de la gamme Fraich’Up, en raison d’intoxications graves causées par la bactérie Escherichia coli. Les deux lignes de production de l’usine de Caudry ont été fermées. Le groupe est désormais accusé d’avoir causé la mort de deux enfants et l’intoxication de plusieurs autres individus.
La question de l’agrément sanitaire
Selon Nathalie Goutaland, l’avocate des familles plaignantes, les plaintes portent aussi sur « la notion d’agrément sanitaire ». Les familles affirment que le site de production de Caudry n’en disposait pas pour « son activité de produits à base de viande ».
L’avocate souligne qu’un agrément sanitaire permet de contraindre une entreprise « à démontrer sa gestion du risque alimentaire avant toute production ». Un atelier agréé est aussi contrôlé plus fréquemment, au moins une fois par an, avec une attention particulière portée sur la gestion du risque alimentaire. Ainsi, « un agrément sanitaire est obligatoire pour toute entreprise qui produit des aliments d’origine animale et qui les commercialise dans un circuit de distribution indirect » conclut-elle.
Cette affaire est un rappel fort de l’importance de la sécurité alimentaire et de la responsabilité que portent les entreprises dans ce domaine. Les familles touchées par ce scandale ont été profondément marquées et espèrent que cette indemnisation sera une étape vers la reconnaissance de leur souffrance.
Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent et d’être assurés que les produits qu’ils achètent sont sûrs. En fin de compte, c’est la confiance des consommateurs envers les marques et la sécurité de leurs produits qui est en jeu. C’est une leçon que Buitoni et le groupe Nestlé ne sont pas près d’oublier.