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La CRE prévoit de faire payer les réfractaires
Selon une récente analyse, 3,8 millions de Français déboursent chaque année la somme de 50 € pour le compteur Linky. Pour inciter les ménages à s’équiper, la CRE envisage de les faire payer à partir de 2023 pour combler le tarif issu des vieux compteurs. Ces surcoûts viennent généralement des notifications adressées aux usagers (SMS, courriels, appels, prise de contact, etc.).
Une période transitoire jusqu’à fin 2024
La CRE projette d’instaurer une période transitoire jusqu’à fin 2024. Pendant cette période, il sera possible d’échapper au paiement du tarif indiqué plus haut à condition de respecter certaines exigences. Par exemple, les clients « muets » sont les seuls à pouvoir s’acquitter des 8,30 €. Il s’agit des utilisateurs qui ne peuvent pas payer l’installation du compteur et qui sont incapables de transmettre leur index de consommation sur plus d’un an.
Les techniciens continueront de relever les compteurs non communicants
Si le compteur communicant n’est pas fonctionnel, un technicien se rend sur les lieux de prélèvement tous les 6 mois pour procéder au relevé. Cette pratique est appelée à perdurer, même si la majorité des ménages s’équipent progressivement du compteur Linky. La CRE souhaite néanmoins inciter les récalcitrants à s’équiper en les faisant payer les surcoûts générés par l’utilisation des vieux compteurs.
Le compteur Linky, développé par Enedis, continue de faire débat en France. La CRE souhaite accélérer le déploiement de ce dispositif en mettant en place une facturation bimestrielle pour les réfractaires à partir de 2023. Cette mesure devrait inciter les ménages à s’équiper et ainsi favoriser la transition vers une gestion plus moderne et efficace de la consommation énergétique.
Les avantages du compteur Linky pour les consommateurs
Une meilleure compréhension de sa consommation énergétique
Grâce au compteur Linky, les consommateurs peuvent suivre leur consommation d’énergie en temps réel et ainsi adapter leurs habitudes pour réaliser des économies. Les informations sont accessibles depuis un espace personnel en ligne, permettant une gestion simplifiée de son contrat et de sa consommation.
La fin des estimations de consommation
Avec le compteur Linky, les factures d’énergie sont désormais basées sur la consommation réelle et non plus sur une estimation. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises lors du relevé annuel et de payer uniquement pour l’énergie consommée.
Une intervention à distance pour certaines opérations
Le compteur Linky permet également de réaliser certaines opérations à distance, comme la modification de la puissance du compteur ou la résolution de pannes. Cela évite d’avoir à attendre la venue d’un technicien et peut réduire les délais d’intervention.
Les inquiétudes liées au compteur Linky
Les craintes concernant la santé
Certaines personnes s’inquiètent des ondes électromagnétiques émises par le compteur Linky et de leur possible impact sur la santé. Cependant, plusieurs études indiquent que les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques émis par Linky sont inférieurs aux seuils réglementaires en vigueur.
Les craintes concernant la protection des données personnelles
Le compteur Linky collecte des données de consommation très précises, ce qui soulève des questions quant à leur utilisation et leur protection. Enedis assure respecter la réglementation en matière de protection des données et ne pas commercialiser les informations sans l’accord explicite du consommateur.
Les coûts liés au compteur Linky
Certains consommateurs s’inquiètent des coûts liés à l’installation du compteur Linky et à la facturation bimestrielle pour les réfractaires. Néanmoins, Enedis affirme que le déploiement du compteur est financé par les économies réalisées grâce à la modernisation du réseau électrique et que les frais de gestion seront réduits à long terme.
Le compteur Linky présente des avantages indéniables pour les consommateurs, mais suscite également des inquiétudes. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) souhaite inciter les réfractaires à s’équiper en instaurant une facturation bimestrielle à partir de 2023. Cette mesure devrait permettre d’accélérer le déploiement du compteur et de faciliter la transition vers une gestion plus moderne et efficace de la consommation énergétique en France.
