Osso bucco de veau : un classique italien à préparer chez soi
Ah l’osso bucco… Ce plat qui mijote doucement, ça sent déjà la bonne cuisine réconfortante, vous ne trouvez pas ? Chez moi, c’est souvent le dimanche qu’on se lance, quand on a le temps et l’envie.
Ce qui me plaît avec cette recette, c’est qu’elle est simple mais pleine de goût, pas besoin d’être un chef pour l’apprécier. On se fait juste un petit plaisir, un truc un peu familier et savoureux.
Bon, je vous avoue, parfois, j’oublie le citron (et pourtant, c’est incontournable), mais ça marche quand même. L’important, c’est d’avoir ce jarret de veau tout tendre, qui fond presque en bouche.
Allez, on plonge ensemble dans cet osso bucco traditionnel, pour un repas qui sent bon l’Italie, les saveurs typiques et ce zeste d’agrume qui apporte la surprise.

Les ingrédients pour un osso bucco de veau réussi
- 4 tranches épaisses de jarret de veau (avec l’os, c’est la clé du moelleux)
- 2 oignons moyens, pelés et émincés
- 2 gousses d’ail, hachées finement
- 1 citron (zeste et jus), essentiel pour la touche authentique
- 1 orange (le zeste, parfois on en met aussi un peu de jus)
- 15 cl de vin blanc sec (le compagnon parfait pour le veau)
- 1 bouquet garni (thym, laurier, persil)
- Huile d’olive pour la cuisson
- Sel et poivre évidemment
- Un peu de farine pour enrober la viande
Les ustensiles indispensables pour l’osso bucco
- Une cocotte en fonte ou une casserole à fond épais
- Une cuillère en bois pour remuer doucement
- Une râpe pour le citron et l’orange
- Un couteau bien aiguisé pour les légumes
- Un plan de travail propre parce qu’on n’aime pas les catastrophes, hein
Préparer l’osso bucco de veau : les étapes à suivre sans stress
Alors là, on fait simple mais efficace. D’abord, on farine légèrement les morceaux de jarret. Pas besoin d’en mettre des tonnes, juste assez pour avoir une jolie croûte dorée.
Dans la cocotte, vous faites chauffer un filet d’huile d’olive, puis hop, on fait dorer la viande sur toutes ses faces. Cette étape est importante pour garder toutes les saveurs.
Pendant que ça croustille, vous pouvez préparer vos oignons et l’ail. Une fois la viande bien dorée, on la sort un moment et on fait revenir doucement les légumes, ça va devenir doux et fondant.
On remet ensuite le jarret dans la cocotte, on ajoute le vin blanc, les zestes du citron et de l’orange, le bouquet garni, et un bon tour de moulin à poivre. Un peu de sel aussi, mais pas trop.
Enfin, on couvre et on laisse mijoter à feu doux au moins 1h30 à 2h. Plus c’est long, plus la viande sera fondante, c’est là toute la magie de l’osso bucco.
- Enrober le veau de farine
- Dorer la viande dans l’huile d’olive
- Faire suer oignons et ail
- Ajouter vin blanc, zestes, bouquet garni
- Mijoter doucement 1h30-2h
Quelques astuces qui changent tout pour un osso bucco parfait
Je vous préviens, l’erreur classique c’est de vouloir aller trop vite. Ce plat, ça se fait doucement, à petite température. Sinon, la viande risque d’être sèche.
J’aime aussi bien couvrir la cocotte, mais parfois, je laisse un peu entrouvert pour que la sauce épaississe un peu. Après, c’est question de goût, vous verrez ce qui vous plaît.
Le bouquet garni, j’en mets toujours un, sans faute. C’est vraiment lui qui apporte cette note d’herbe aromatique qui fait toute la différence.
Et dernier truc : servez ça avec un risotto, ou un bon polenta, franchement, ça vous emmène direct en Italie, c’est top.
- Ne pas précipiter la cuisson
- Laisser mijoter à feu doux
- Adapter la sauce selon vos goûts
- Ne pas oublier le bouquet garni
- Accompagner avec risotto ou polenta
La vraie recette traditionnelle : évitez la tomate dans votre osso bucco
Vous savez quoi ? En Italie, on ne met jamais de tomate dans l’osso bucco. Ça c’est une idée reçue à battre en brèche. La vraie recette, elle est sans tomate et avec zeste d’agrumes, toujours.
Alors oui, vous verrez parfois dans certains livres ou restos des versions avec des tomates, mais sachez que pour l’authenticité, on oublie ce fruit rouge qui alourdit un peu le plat.
Franchement, le combo vin blanc, citron, orange et bouquet garni, ça marche tellement bien qu’on s’en passe volontiers. C’est léger, parfumé et ça laisse la viande briller.
Bref, si vous voulez faire plaisir à l’italienne, optez pour cette version sans tomate. Moi, c’est celle que j’aime refaire souvent, c’est un peu comme un souvenir de voyage à Milan.
- Pas de tomate dans la recette traditionnelle
- Un zeste d’agrume indispensable
- Vin blanc, bouquet garni, base parfaite
- Un plat léger et parfumé
- Une recette qui transporte en Italie
Quel vin blanc choisir pour l’osso bucco ?
Un vin blanc sec et fruité comme un Pinot Grigio ou un Sauvignon fera très bien l’affaire. Pas besoin de grand cru, un bon vin de table suffira à parfumer la sauce sans écraser la viande.
Peut-on préparer l’osso bucco à l’avance ?
Absolument, c’est même conseillé. Ce plat est moins bon juste après cuisson, le lendemain, les saveurs sont encore mieux amalgamées. Pensez à le réchauffer doucement pour ne pas dessécher la viande.
Quelles sont les alternatives pour accompagner ce plat ?
Le classique c’est le risotto à la milanaise, mais la polenta ou même des pâtes fraîches font parfaitement l’affaire. Et un petit légume vapeur à côté pour la touche de verdure.
Comment bien choisir son jarret de veau ?
Demandez à votre boucher des tranches bien épaisses, avec l’os bien visible et un peu de moelle au centre. C’est la moelle qui apporte cette texture fondante et gourmande à l’osso bucco.
