Le procès d’Hélène D. s’est ouvert le 1er février 2023. Les faits qui lui sont reprochés et pour lesquels elle est jugée remontent à la nuit du 13 au 14 février. Lorsque les policiers se sont rendus à son domicile, ils ont trouvé la mère en sang.
Elle venait de tuer son bébé et de poignarder son autre enfant, âgé de 5 ans, qui a heureusement pu être soigné rapidement.
Selon des témoins, la femme avait l’air possédée pendant cette nuit tragique.
Une mère prise d’un accès de folie
Plus de trois ans après les faits, une mère accusée d’avoir poignardé son bébé à dix-huit reprises se trouve sur le banc des accusés.
En effet, c’est la mère de famille qui comparaît devant la cour d’assises de l’Oise.
Son geste sera expliqué et commenté, tout comme son état de santé au moment du drame.
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Car dans la nuit du 13 au 14 avril 2019, elle se lève, se rend dans la chambre de son bébé et lui assène dix-huit coups de couteau.
Lorsque les gendarmes arrivent vers 3 heures du matin, ils découvrent le couple couvert de sang.
La mère avait l’air possédée tandis que son compagnon était en état de choc. Tu as tué le bébé, dit-il.
Le fils de 5 ans a également reçu deux coups de couteau. Mais heureusement, il a pu être pris en charge par les services d’urgence.
Les motivations de la mère
Lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux, ils ont entendu la mère dire que c’était mieux pour tout le monde.
Mais pourquoi a-t-elle décidé d’attaquer les deux enfants, soudainement au milieu de la nuit ?
Après avoir attaqué le bébé et l’enfant de cinq ans, elle a tenté de mettre fin à ses jours en se poignardant à la cuisse.
Le Parisien nous donne quelques réponses. Après son séjour en hôpital psychiatrique et en garde à vue, la mère de famille s’est présentée devant le juge d’instruction. Elle a expliqué qu’elle voulait faire partir les enfants et partir avec eux.
En effet, elle était convaincue que son compagnon avait décidé de vendre les deux enfants.
Une femme atteinte de troubles psychotiques
La psychologue clinicienne Odile Verschoot a écrit sur ce cas dans Le Parisien en mai 2022.
Elle explique en effet que derrière les mères infanticides vues comme des monstres se cachent souvent des femmes en souffrance et en détresse absolue.
En effet, au moment du drame, la mère de famille a été diagnostiquée avec un trouble psychotique aigu.
Ce dernier pourrait être la cause du sevrage du cannabis et d’une grande instabilité neuropsychiatrique.
