Hausse des prix, une vague d’inflation généralisée frappe actuellement les pays européens en raison des sanctions économiques. La France n’est pas épargnée. Par exemple, certains produits dans les supermarchés sont presque inaccessibles aux ménages à faibles revenus.
Conflit, météo, de nombreux facteurs qui ont fait grimper les prix. Au supermarché, on ne fait plus la différence entre les produits de grandes marques et les premiers prix. À ce propos, voici les 10 produits dont les prix ont le plus flambé le mois dernier.
L’inflation dans les supermarchés
Avant de vous donner les dix produits les plus inflationnistes en août 2022, voici quelques chiffres. Selon nos confrères du Figaro, l’inflation en France a ralenti en août avec 5,8% contre 6,1% en juillet.
Pour autant, les prix des biens de consommation ne semblent pas suivre la même trajectoire. En mai, les prix des produits ont augmenté de 4,3 %. En juin, ce taux était de 5,7 %.
Le même mois, les produits frais ont augmenté de 6,2%. La courbe continue de grimper en août, avec une hausse des prix de 7,9% dans les supermarchés. Tous les produits que nous allons vous présenter sont en hausse de plus de 16%.
Supermarché : 10 produits victimes de l’inflation
Comme promis, voici les 10 produits dont les prix ont considérablement augmenté au cours du mois d’août.
Les produits surgelés
Avec le coût actuel de l’énergie, en l’occurrence l’électricité et le gaz, les prix des surgelés se sont envolés. En effet, pour congeler de la viande, il faut beaucoup de gaz. Par conséquent, l’augmentation du prix de ces produits dans les supermarchés est de +28,64%.
Les viandes hachées
Le coût de l’énergie contribue également au prix de ce produit. Il faut savoir que l’élevage est très gourmand en énergie. De plus, avec la sécheresse qui a frappé la France, les céréales utilisées pour nourrir les animaux sont rares.
La hausse du prix des céréales a également augmenté le coût de l’alimentation animale, explique le directeur de la prospection de l’Iri.
En conséquence, les viandes hachées ont connu une inflation de +21,82%.
Pâtes alimentaires
L’augmentation du prix des pâtes est de +19,78%. La raison en est principalement la sécheresse qu’a connue le Canada en 2021.
Le Canada est un important producteur et exportateur de blé dur. Cet événement climatique a réduit la récolte alors que la demande reste forte, explique Emily Mayer.
Les emballages alimentaires
Pour les emballages alimentaires, l’augmentation est liée à la crise de Covid. La demande était forte et les producteurs ne pouvaient plus suivre. L’augmentation des prix est de +18,35%.
Mouchoirs en papier
L’augmentation du prix de ce produit courant est de +18,21%. La raison en est l’augmentation du coût des matières premières.
Et de l’énergie aussi, car la papeterie consomme beaucoup de gaz.
Les pâtes ménagères
Au supermarché, le prix des pâtes a augmenté de 17,57%. Comme vous l’avez deviné, la raison est la même que pour les pâtes : la pénurie de blé.
Les plats cuisinés à base de pâtes
Sans surprise, les plats cuisinés à base de pâtes figurent sur la liste. En effet, son prix s’est envolé de +17,33% par rapport à l’année dernière.
Serviettes en papier
Le prix est augmenté de +16,69%. La source de cette augmentation est la même que pour les mouchoirs en papier. C’est-à-dire l’augmentation du prix des matières premières et de l’énergie.
Margarines
Cette augmentation est directement liée à la situation en Europe. La matière première de la margarine provient d’un des pays en conflit.
Le pays attaqué fournit 50% des exportations mondiales d’huile de tournesol. En raison de l’inflation, le prix de l’huile de tournesol a augmenté de 16,38%.
Cafés torréfiés
Disponible dans les supermarchés, le prix de ce produit est en hausse de +16,01% en raison de la période de gel au Brésil. Selon Emily Mayer, directrice du département Business Insight de l’Iri :
Globalement, cette inflation est également liée aux événements survenus en 2021, notamment la pandémie de coronavirus qui a entraîné une hausse des coûts de transport et d’emballage. Il y a toujours un décalage entre les augmentations des prix des matières premières et leur impact sur le point de vente.