Une mère a été arrêtée pour avoir vendu : Mercredi 22 février 2023, un homme de 70 ans a été accusé d’avoir agressé un mineur de 15 ans et de trafic d’êtres humains.
Selon des sources proches de l’enquête, c’est sa propre mère qui l’a vendu à cet homme. La police est toujours à la recherche du père de la jeune fille.
Une mère accusée de trafic d’êtres humains
Cette affaire à glacer le sang a éclaté le dimanche 19 février 2023. Un homme de 70 ans aurait abusé d’une jeune fille mineure. En voyant cela, les employés d’un cinéma parisien ont tenté de prévenir les parents de la jeune fille. Ils étaient assis juste à côté d’elle. Puis ils ont appelé la police pour le dénoncer.
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La mère de la jeune fille n’a pas du tout réagi, elle n’a même pas semblé surprise. Elle aurait dit aux employés que le retraité était un ami. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, le père s’est enfui avec l’enfant. Quant à la mère et au retraité, la police les a placés en garde à vue.
Quelques jours plus tard, le septuagénaire est mis en examen. Il s’agit d’agression sur mineur de 15 ans et de traite des êtres humains commise à l’égard d’un mineur. C’est ce qu’a indiqué le parquet de Paris au Parisien, qui rapporte les faits ce mercredi 1er mars 2023.
La mère de la petite fille a également été incarcérée pour traite des êtres humains commise sur un mineur. Cette dernière est âgée de 27 ans et de nationalité roumaine.
Le père de la fillette est toujours recherché
L’homme impliqué s’appelle Michel. Il est âgé de 70 ans. Il y a environ un an, il aurait versé 90 000 euros à la famille de la victime. Selon lui, c’était juste comme ça.
Cependant, les enquêteurs pensent que l’homme de 70 ans a donné l’argent afin d’acheter le consentement des parents. Pour cette raison, les parents n’ont pas réagi aux attouchements de leur fille par le retraité.
Michel aurait reconnu avoir caressé et embrassé les seins de la fillette, selon Le Parisien. Le suspect affirme qu’il s’agissait d’une simple démonstration d’affection. Cependant, il semble que le septuagénaire ait une attirance particulière pour les jeunes filles.
En effet, d’après ce qu’ont découvert les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs. Ce dernier visitait souvent les comptes TikTok des jeunes filles. La mère, de son côté, ne voit rien de mal à cette situation. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le père et la jeune fille n’ont pas encore été retrouvés. La police les recherche activement.
Dans tous les cas, il est très rare que des parents acceptent de vendre leur enfant de cette manière, déclare une source proche de l’affaire.
Agression : que dit la loi française ?
L’agression sexuelle est définie comme une atteinte sexuelle commise sans le consentement de la victime. La loi punit cette infraction. Les victimes d’une agression peuvent appeler les services d’urgence pour obtenir de l’aide. Il est également possible de porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
Les étrangers peuvent bénéficier d’une aide et d’une protection. Et ce, quelle que soit leur nationalité ou la durée de leur séjour en France. Les agressions sexuelles existent aussi entre conjoints, concubins ou partenaires de PACS. Une tentative d’agression est passible de la même peine que l’acte d’agression sexuelle.
Les risques encourus par l’agresseur sont une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans et une amende de 75 000 euros. En cas de circonstances aggravantes, cette peine de prison peut aller jusqu’à 7 ans. L’amende peut aller jusqu’à 100 000 euros.
L’auteur d’une agression sexuelle peut être soumis à l’une des peines complémentaires suivantes :
- Une injonction de soins dans le cadre d’un suivi socio-judiciaire.
- interdiction de séjourner dans certains lieux pour une durée maximale de 10 ans
- l’interdiction de travailler avec des mineurs, à titre définitif ou pour une durée maximale de 10 ans.
Chaque année, plus de 28 000 mineurs portent plainte pour agression sexuelle.
Dans le monde, une femme sur cinq et un homme sur 13 sont victimes d’une agression. En France, 81% des violences commencent avant l’âge de 18 ans. Ces violences ont lieu dans tous les milieux et toutes les couches sociales.