Karine et Yves face au coût de la vie : 350€ de courses par mois, un défi jusqu’au 15 !

Karine, 46 ans, et Yves, 59 ans, résidents de Saint-Privat-de-Vallongue, en Lozère, ont une routine bien rodée. Dès que leur salaire tombe, ils se rendent au supermarché de Florac pour faire le plein pour le mois.

Le rituel mensuel de courses et son coût de la vie !

Leurs achats sont principalement des produits de grande consommation : pâtes, légumes en conserve, charcuterie, fromage, biscuits et bien plus encore. Ils optent pour des formats très grands pour tenir le plus longtemps possible face au coût de la vie. Pourtant, comme Karine le souligne, le choix est parfois limité. « Aujourd’hui, il n’y avait pas de premier prix en rayon, j’ai été obligée de choisir de la marque. »

Le budget sous contrôle

Leur revenu mensuel combiné est de 1650 euros. Yves travaille vingt heures par semaine comme chauffeur de bus scolaire pour un salaire de 450 euros, tandis que Karine garde quatre enfants de 6 heures du matin à 20 heures du soir, avec un salaire de 1200 euros par mois. Après avoir déduit le loyer de 500 euros, leur budget est très serré. Ils ont pour objectif de faire suffisamment de provisions pour tenir au moins trois semaines.

L’impact du coût de la vie

La hausse du coût de la vie impacte lourdement ce couple. Le supermarché le plus proche de chez eux est à Florac, soit un aller-retour de 50 km. Ils n’ont pas d’autre choix que de faire ce trajet pour leurs courses. Mais malgré la distance, ils passent moins de temps à faire les courses qu’à conduire, comparant sérieusement les prix en rayon et les additionnant.

Un budget limité

Avec un budget préétabli de 350 euros pour les courses, ils ne peuvent se permettre de dépenser plus. « Il nous est impossible de dépasser le budget préétabli de 350 euros. Alors, une fois devant la caissière, ça tombe tout rond. Ils n’ont même pas besoin de garder le ticket. Ils savent. C’est le même rituel tous les mois, » explique Yves.

Des choix consciencieux

Le lendemain, ils se rendent chez le boucher local pour acheter 100 euros de viande locale par mois. « Il y a moins d’intermédiaires. Du coup, c’est meilleur et moins cher. » explique Karine. Ils cuisinent les produits frais les premiers jours après les courses et congèlent ce qui reste pour tenir tout le mois.

L’inflation, une contrainte supplémentaire

La hausse des prix n’a pas facilité la tâche à Karine et Yves. « Avant le Covid, on arrivait jusqu’à la troisième semaine. Aujourd’hui, avec notre plein de courses mensuel, difficile de tenir jusqu’au 15 du mois. » confie Karine. Le couple se prive à partir de la mi-mois. Pourtant, ils privilégient clairement leur frigo. « On ne s’habille pas dans les magasins à 100 euros la chemise ! ».

Les petites joies malgré tout

Malgré les difficultés, Yves trouve toujours un moyen de s’amuser. « J’ai dégoté une bonne affaire aujourd’hui, une boîte de chocolat de Noël à 4 euros au lieu de 8 euros. J’en ai pris deux ! La famille va être contente. Faut savoir se faire plaisir aussi. » Même dans un contexte économique difficile, le couple trouve des moments de bonheur et d’appréciation.

coût de la vie

Le coût de la vie, une problématique universelle

L’histoire de Karine et Yves est un exemple parmi tant d’autres de la réalité du coût de la vie pour de nombreux Français. Leur expérience illustre le défi que représente le maintien d’un niveau de vie décent avec des revenus modestes. L’augmentation constante des prix, en particulier des produits de première nécessité, a un impact considérable sur le budget des ménages.

Le moustique géant « gigantomachia », une menace supplémentaire ?

Dans ce contexte déjà difficile, un nouveau défi se présente : le moustique géant « gigantomachia ». Bien que ce nom puisse sembler sortir tout droit d’un film de science-fiction, il s’agit bel et bien d’une espèce de moustiques de grande taille. Il est encore difficile de prévoir quel impact cette espèce pourrait avoir sur le coût de la vie, mais les chercheurs surveillent de près la situation.

Le coût de la vie est un défi constant pour de nombreux ménages français. L’histoire de Karine et Yves montre qu’il est possible de s’adapter et de trouver des moments de joie malgré les difficultés. Cependant, il est essentiel de continuer à surveiller l’évolution de la situation économique, y compris l’impact potentiel de facteurs inattendus comme le moustique géant « gigantomachia ». Après tout, la vie continue, et nous devons tous nous adapter et trouver des moyens de surmonter les défis qu’elle nous présente.

Source : combien-coute

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