Entre Aldi et Lidl, découvrez quel est le supermarché discount le moins cher !

Avec cette période de crise, une petite étude comparative entre Aldi et Lidl s'impose, découvrez vite le résultat !

La concurrence est rude entre les supermarchés discount sur le marché, et avec la hausse des prix, les clients recherchent le magasin le moins cher. Alors, qui, selon vous, pratique les meilleurs prix entre Lidl et Aldi ?

C’est ce que nous allons découvrir maintenant. Ne vous inquiétez pas, la rédaction de C’est maman qui l’a fait va vous raconter tout ça. Vous êtes prêts ?

L’avantage de la part de marché de Lidl

Face à la concurrence, de nombreux magasins ont réussi à s’imposer dans le pays. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Lidl a réalisé un incroyable parcours.

Lidl Aldi

Selon les derniers chiffres du baromètre Kantar, Lidl occupe la 5e place en termes de parts de marché.

En France, Lidl détient une part de marché de 7,4%. Juste derrière Carrefour (10%), Système U (11,6%) et Intermarché (14,1%). Le détaillant numéro un est Leclerc.

Quant à Aldi, il est un peu plus éloigné. Moins apprécié des Français que Lidl, le discounter peut néanmoins se rattraper dans les années à venir.

En effet, le groupe a décidé de racheter pas moins de 545 magasins Leader Price.

 

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L’objectif est de porter le nombre de magasins à 3 000, contre 900 à la fin de l’année 2020. Pas mal, non ?

Qui gagne le duel des prix ?

La plupart des consommateurs préfèrent rester fidèles à une seule marque. Cependant, avec la hausse des prix, les habitudes changent de plus en plus.

En effet, de nombreuses personnes se tournent vers les magasins discount. Mais cela en vaut-il vraiment la peine ?

Pour le savoir, l’UFC-Que Choisir a mené une étude. Pendant 15 jours, ils ont comparé les prix entre les 3 204 grandes surfaces alimentaires qui existent. Et les 1 115 supermarchés hard-discount. Et le résultat est sans appel.

Tout d’abord, l’étude a montré que la valeur moyenne d’un panier d’achat à l’échelle nationale était de 123 euros. Et que seules trois enseignes se situaient en dessous de cette moyenne nationale.

Il s’agit de Lidl (108 euros), Aldi (109 euros) et Netto (113 euros). Vous pouvez donc constater que la différence entre Aldi et Lidl n’est que d’un euro. Cela concerne les rayons alimentaires.

En revanche, la balance semble s’inverser dans les autres rayons. Voilà donc ce qu’il en est. C’est à vous de décider où vous voulez faire vos courses.

Lidl et Aldi, les très discrets géants allemands du discount

Jusqu’où iront Lidl et Aldi ? Tous les Allemands, jusqu’à la chancelière Angela Merkel, ont arpenté leurs rayons au design minimal, sûrs d’y trouver les produits les moins chers : plus d’un demi-siècle après avoir révolutionné le monde de la distribution, Aldi et Lidl dominent toujours le segment du discount, qui représente plus de 40% du marché en Allemagne, contre moins de 14% en France. C’est Aldi, le vétéran du secteur, qui a réussi à ancrer cette culture du prix bas dans l’un des pays les plus riches du monde.

Lorsqu’en 1946, Karl et Theo Albrecht reprennent la petite entreprise familiale ouverte en 1913 à Essen (ouest), ils décident de proposer aux Allemands en guerre une gamme très limitée d’articles à bas prix en faisant la chasse au moindre coût, inventant la recette qui fera leur succès. La marque Aldi, contraction de « Albrecht-Diskont », n’apparaît que dans les années 1960, période à laquelle les deux frères se partagent également le territoire allemand, Karl dirigeant Aldi Sud et Theo Aldi Nord, désormais deux groupes indépendants. Un différend sur la vente de cigarettes dans les magasins Aldi est-il à l’origine de la scission ? C’est ce que dit la légende.

Lidl

Lorsque Karl est décédé en 2014, à l’âge de 94 ans, la mort de l’homme alors le plus riche d’Allemagne n’a été rendue publique que cinq jours après sa mort, et seulement par la presse. Il n’avait pas fait de véritable apparition publique depuis… 1953. Les Albrecht mènent une vie encore plus retirée que le Yéti, déplorait le magazine Forbes, tandis que le quotidien Süddeutsche Zeitung les décrivait comme des milliardaires spartiates d’après-guerre qui comptent leurs trombones. La guerre de clans qui déchire depuis dix ans les héritiers d’Aldi Nord contraste avec ce culte de la discrétion.

Confiés à trois fondations, dans le but de protéger l’entreprise, la gestion et la fortune de l’entreprise opposent l’un des fils de Theo Albrecht (décédé en 2010) à sa belle-sœur, dont le train de vie est jugé trop flamboyant. A ce stade, le conflit ne semble pas avoir de conséquences sur la gestion opérationnelle du groupe, estime Stefan Rüschen, professeur de distribution alimentaire à l’université d’Heilbronn (sud), qui y voit surtout une bataille pour le pouvoir et l’argent.

lidl facade

La querelle familiale n’empêche pas Aldi Nord de poursuivre son expansion à l’étranger, dont le rachat de l’enseigne Leader Price en France fin 2020, avec plus de 500 magasins, est une étape importante. En France, Aldi est moins présent que son rival de longue date Lidl et va faire un bond en avant significatif, note Rüschen. Alors que les parts de marché des deux géants ont tendance à stagner en Allemagne, voire à être grignotées par des chaînes de supermarchés mieux à même de servir une clientèle plus exigeante, le marché international est devenu un terrain privilégié pour leur rivalité. À eux deux, Aldi Nord et Aldi Sud sont présents dans près de 20 pays, avec une arrivée remarquée en Chine en 2019. Lidl est présent dans 32 pays et réalise désormais 2/3 de son chiffre d’affaires à l’étranger. Les ventes du groupe Schwarz, propriétaire de Lidl, en font le quatrième distributeur mondial derrière trois géants américains, selon Deloitte.

Une trajectoire vertigineuse pour l’empire Lidl, issu d’une chaîne familiale de magasins d’alimentation que Dieter Schwarz, le fils du fondateur, a entrepris de moderniser dans les années 1970 en copiant la formule low-cost inaugurée par Aldi. Le parallèle entre les deux groupes est d’autant plus frappant que Dieter Schwarz, régulièrement classé première fortune d’Allemagne et parmi les cinquante plus riches du monde, a toujours mené une vie à l’écart de la vie publique. Le fantôme de Heilbronn, comme le décrit la presse allemande, vit toujours dans cette ville du Bade-Wurtemberg, berceau de l’entreprise familiale. Pas de photo récente, des demandes d’interview systématiquement refusées, le milliardaire est un mystère, note le journal Bild à l’occasion de son 80e anniversaire en 2019.