Vacances d’été 2023 : Quelle dépense prévoient les Français ?

Les vacances estivales sont une période sacro-sainte pour bon nombre de citoyens français. Malgré l'ascension constante des prix et l'inflation qui ne démord pas, ils ne semblent pas disposés à y renoncer. En effet, une proportion plus grande que par le passé envisage d'allouer un budget plus conséquent pour ces précieux moments de répit.

Les Français et leurs dépenses pour l’été 2023 : Un aperçu détaillé !

Augmentation du budget vacances en dépit de la hausse des tarifs

Il est de notoriété publique que les tarifs des billets de train et d’avion, ainsi que ceux des hôtels, sont en constante augmentation. Cette tendance se reflète dans une légère baisse du nombre de vacanciers, passant de 63% à 60% cet été. Ceci, d’après une enquête menée par l’Institut CSA* pour la société Cofidis. Néanmoins, cet été, presque six Français sur dix prévoient de s’évader, et ils ont prévu d’augmenter leur budget de 23% pour cette période estivale.

Afin de ne pas renoncer à leurs vacances d’été, beaucoup de Français optent pour la réduction de leurs autres dépenses. Une enquête de l’institut YouGov pour Promovacances révèle que près de la moitié des Français protègent leur budget vacances en limitant leurs achats vestimentaires et de produits de beauté.

Des sacrifices pour préserver le budget vacances

Près de quatre Français sur dix diminuent les sorties entre amis, notamment au restaurant, et un tiers d’entre eux fait une croix sur leurs sorties culturelles. Plus remarquable encore, 32% des Français déclarent réduire leurs dépenses alimentaires pour pouvoir partir en vacances cet été, comme le souligne BFMTV.Un aperçu des dépenses prévues par les Français pour l’été 2023

Selon une étude réalisée par OpinionWay pour Sofinco en mai dernier, de nombreux vacanciers décident de raccourcir leur séjour pour limiter leurs dépenses. Cependant, l’enquête révèle également une augmentation de 8% du budget consacré aux vacances par les ménages, atteignant en moyenne 1 512 euros.

Quant au budget sur place, il est prévu à la hausse. Cette année, il est estimé à 1 641 euros, contre 1 498 euros l’année précédente, soit une augmentation de 9%.

Cette hausse des dépenses de vacances impacte principalement les personnes aux revenus modestes, c’est-à-dire les Français percevant moins de 2000 euros par mois. En moyenne, ces personnes devraient consacrer jusqu’à 1150 euros à leurs pauses estivales cette année, ce qui représente une hausse de 22% par rapport au budget alloué en 2022.

Un impact majeur sur les foyers à revenus modestes

Ainsi, ces prévisions indiquent clairement que les Français sont déterminés à maintenir, voire à augmenter, leurs budgets vacances, malgré l’inflation et la hausse des prix de l’hébergement et des transports. Cela traduit une forte attente vis-à-vis de ces moments d’évasion estivale, quitte à faire des sacrifices sur d’autres postes de dépenses.

Des solutions pour réduire les coûts sans sacrifier les vacances

vacances

Face à ces constats, certains Français cherchent des alternatives pour minimiser leurs dépenses tout en profitant de leur congé estival. Le choix de destinations moins prisées mais tout aussi charmantes, l’optique du co-voiturage ou le recours à des locations entre particuliers sont autant d’alternatives qui permettent de réduire significativement le budget vacances.

Qu’ils optent pour une réduction de leurs autres dépenses ou pour la recherche d’alternatives moins coûteuses, les Français affirment leur détermination à profiter de leurs vacances estivales. Les données que nous venons d’évoquer soulignent la valeur accordée à cette période de repos et de détente, malgré les contraintes économiques.

Cette tendance à privilégier les vacances, même face à l’augmentation des coûts, souligne une véritable culture du vacances chez les Français, et montre à quel point ces moments de détente sont considérés comme essentiels.

Chaque été, malgré les défis économiques, les Français continuent à chérir ces précieux moments d’évasion, prouvant ainsi que le besoin de décompresser et de se ressourcer demeure une priorité, quel que soit le climat économique.