2023 : Comment échapper à la hausse drastique de la taxe foncière ?

L'augmentation inévitable de la taxe foncière 2023 : Ce que chaque propriétaire doit savoir ! CMQLF fait le point sur la situation à venir.

Afficher Masquer le sommaire

L’année 2023 sera marquée par une augmentation considérable de la taxe foncière. Pour de nombreux ménages français, cet ajustement représente une hausse significative de 7,1 %. Si vous êtes propriétaire, il est essentiel de comprendre cette évolution, mais aussi de connaître vos droits pour atténuer son impact.

Qu’est-ce que la taxe foncière ?

La taxe foncière est un impôt annuel que tout propriétaire d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une construction ou d’un terrain, est tenu de régler. Son montant dépend de la valeur vénale du bien en question et des décisions fiscales locales. En 2023, cette taxe connaît une flambée en raison de facteurs macro-économiques, notamment l’inflation et la suppression de la taxe d’habitation.

Les situations d’exonération totale

Il n’est pas toujours nécessaire de s’acquitter de la taxe foncière. En effet, certains propriétaires peuvent bénéficier d’une exonération totale. Selon la Direction générale des finances publiques, voici les principaux cas :

1. Personnes âgées ou en situation de handicap

  • Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) sans condition de ressources.
  • Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), autrefois appelée minimum vieillesse, sans condition de ressources.
  • Personnes âgées de plus de 75 ans sous condition de ressources.
  • Titulaires de l’Allocation aux adultes handicapées (AAH) sous condition de ressources.
A Lire aussi :   Trottinettes électriques : nouvelle limite d'âge en vigueur !

Pour l’année 2023, les plafonds de revenu pour ces exonérations ont été fixés à 11 885 € pour la première part et 3 174 € pour chaque demi-part supplémentaire.

2. Exonération temporaire

Certaines situations permettent une exonération temporaire de la taxe foncière :

  • Constructions neuves ou reconstructions.
  • Additions de constructions.
  • Changements d’affectation, par exemple, conversion d’un bâtiment rural en habitation suite à d’importants travaux de transformation.

Il est impératif de déclarer toute nouvelle construction dans les 90 jours suivant son achèvement définitif auprès des services fiscaux locaux. Les communes ont cependant la latitude de moduler cette exonération.

Le dégrèvement de 100 €

Un dégrèvement est une réduction accordée sous certaines conditions. Dans le cas de la taxe foncière, un dégrèvement d’office de 100 € est prévu pour :

  • Les résidences principales.
  • Les propriétaires âgés de plus de 65 ans et de moins de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, sous certaines conditions de revenus et de cohabitation.

Il est important de noter que ce dégrèvement est appliqué automatiquement, sans démarche préalable du contribuable.

Plafonnement de la taxe foncière

Si vous n’êtes ni éligible à l’exonération ni au dégrèvement, vous pouvez tout de même bénéficier d’un plafonnement de votre taxe foncière. C’est une mesure qui permet de limiter la part de la taxe foncière qui excède 50 % des revenus du foyer, sous certaines conditions relatives à l’impôt sur la fortune immobilière et au revenu fiscal de référence.

A Lire aussi :   Retraités de la fonction publique : Derniers moments pour profiter des chèques-vacances !

La hausse de la taxe foncière en 2023 est une réalité que de nombreux propriétaires doivent affronter. Cependant, il existe des mesures d’atténuation pour alléger ce fardeau. Il est crucial de bien s’informer et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour optimiser sa situation fiscale. Votre propriété est un investissement de taille : protégez-la en veillant à être informé des dernières évolutions fiscales.

taxe foncière

Comment anticiper l’impact de la taxe foncière ?

Alors que la hausse de la taxe foncière pour l’année 2023 semble inévitable, les propriétaires peuvent adopter plusieurs stratégies pour anticiper et atténuer son impact.

1. Évaluation précise de votre bien immobilier

Il est crucial d’obtenir une évaluation précise de votre propriété. Cette valeur vénale peut fluctuer en fonction des améliorations apportées au bien, de son emplacement ou encore de la dynamique du marché immobilier local. En ayant une idée précise de cette valeur, vous serez mieux armé pour comprendre le montant de votre taxe foncière et éventuellement contester une évaluation qui vous semble inexacte.

2. Profiter des crédits d’impôt et des subventions

Certains travaux de rénovation, notamment ceux qui visent à améliorer l’efficacité énergétique de votre maison, peuvent vous permettre d’obtenir des crédits d’impôt ou des subventions. Ces incitations peuvent non seulement réduire le coût initial des améliorations, mais aussi diminuer votre taxe foncière si elles entraînent une réévaluation à la baisse de la valeur de votre bien.

A Lire aussi :   Chèque alimentaire : vers un versement accéléré ? Découvrez la date prévue !

3. Être vigilant sur les changements locaux

Il est essentiel de rester informé des changements fiscaux locaux. En effet, certaines communes peuvent adopter des mesures fiscales supplémentaires ou offrir des réductions spécifiques à certains groupes de propriétaires. Une bonne communication avec votre mairie peut s’avérer bénéfique.

4. Anticiper vos paiements

Bien que cela ne réduise pas directement le montant de la taxe, anticiper vos paiements peut aider à étaler la charge financière tout au long de l’année. En optant pour un paiement mensuel, vous évitez une dépense importante en fin d’année.

Un impôt incontournable mais maîtrisable

La taxe foncière est un impôt incontournable pour tout propriétaire. Toutefois, en vous armant des bonnes informations et en adoptant une approche proactive, vous pouvez mieux maîtriser cet impôt et ses implications. Les dispositifs d’exonération, de dégrèvement et de plafonnement sont là pour aider les propriétaires dans différentes situations financières. L’anticipation est la clé pour naviguer sereinement dans le paysage fiscal changeant de 2023.