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Le nouveau visage du contrôle technique automobile dévoilé !
L’appel automatique d’urgence : un ajout majeur
Depuis 2018, l’appel automatique d’urgence du contrôle technique auto, connu sous le nom de eCall, est obligatoire sur toutes les voitures neuves vendues. Ce système a pour fonction d’établir automatiquement le contact vocal avec les secours et de transmettre les coordonnées GPS du véhicule en cas d’accident important. Le conducteur peut aussi déclencher ce dispositif manuellement en cas de besoin.
L’ajout de l’eCall porte désormais à 136 le nombre total de points de contrôle obligatoires lors d’un contrôle technique, un accroissement significatif pour ce processus de vérification clé de la sécurité routière.
Parmi les 13 défaillances potentielles du système eCall, l’absence du système ou de tout composant est considérée comme une défaillance majeure. Cette défaillance majeure exige une contre-visite avec obligation de réparation dans les deux mois. Les autres défaillances, telles que l’allumage du témoin de dysfonctionnement du système eCall, un mauvais fonctionnement des composants audio, ou encore une version incorrecte du logiciel, sont classées comme mineures. Ces dernières ne nécessitent pas de contre-visite ni de réparation.
La consommation de carburant : une mesure facultative mais informative
A partir du 20 mai, les contrôleurs techniques devront également consulter certaines données liées à la consommation de carburant du véhicule. Cette nouvelle réglementation au contrôle technique auto fait suite à l’affaire Volkswagen et vise à fournir une mesure plus précise et plus fiable de la consommation de carburant.
Cette mesure automatisée de la consommation de carburant, appelée OBFCM, est une conséquence directe de l’affaire Volkswagen. Cette réglementation impose aux constructeurs d’installer un logiciel qui enregistre les données de consommation pour les véhicules mis en circulation depuis le 1er janvier 2021.
Ce logiciel mesure la consommation de carburant pour les modèles thermiques, mais également d’électricité pour les voitures électriques ou hybrides rechargeables. Il enregistre également la distance totale parcourue par le véhicule depuis sa mise en service, ainsi que le débit de carburant.
Toutefois, la collecte et l’envoi de ces données ne sont pas obligatoires. L’automobiliste peut s’opposer à cette collecte de données. Dans ce cas, un document ad hoc doit être rempli, daté, signé et archivé avec la copie ou le duplicata du procès-verbal remis au conducteur.
L’ajout de ces deux critères dans le contrôle technique auto illustre la volonté constante d’adaptation de ce processus de vérification à l’évolution technologique des véhicules et aux enjeux environnementaux actuels.
Comprendre l’impact de ces nouvelles mesures
La mise en place de ces nouvelles vérifications souligne l’importance croissante de la sécurité et de l’efficacité énergétique dans l’industrie automobile. Avec l’intégration de l’eCall et de l’OBFCM, le contrôle technique se positionne plus que jamais comme un acteur majeur de la transition énergétique et de la sécurité routière.
Cependant, il est essentiel de noter que ces nouvelles mesures ne sont pas sans conséquences pour les automobilistes. En effet, l’ajout de l’eCall au contrôle technique auto peut entraîner des contre-visites supplémentaires, générant ainsi des coûts et des contraintes non négligeables. De plus, bien que la collecte de données sur la consommation de carburant soit facultative, elle soulève des questions importantes en matière de confidentialité et de protection des données personnelles.
Enjeux futurs du contrôle technique auto
A l’avenir, il est probable que le contrôle technique continuera à évoluer pour s’adapter aux nouvelles technologies et aux normes environnementales. Ces deux nouvelles vérifications ne sont que le début d’un processus d’adaptation continu qui vise à faire du contrôle technique un outil toujours plus performant et en phase avec son temps.
Il est essentiel pour tout automobiliste de se tenir informé de ces évolutions pour garantir la conformité de son véhicule et anticiper d’éventuelles contre-visites. Plus que jamais, le contrôle technique se présente comme un acteur majeur de la sécurité routière et de la transition énergétique.
Au-delà de la simple conformité réglementaire, il est dans l’intérêt de chacun de nous de faire en sorte que nos véhicules soient aussi sûrs et économes en énergie que possible. Il ne fait aucun doute que ces nouvelles mesures, bien que parfois perçues comme contraignantes, contribuent à cet objectif.
En fin de compte, ces avancées soulignent une fois de plus l’importance d’un contrôle technique régulier et de qualité pour assurer la sécurité de tous sur nos routes.
